mercredi 25 février 2015

L'allaitement, c'est dépassé.

Quand j'ai lu ce texte écrit par un papa, les bras me sont tombés! La seule chose positive qui en ressort, c'est que le père en question veut sincèrement s'impliquer au maximum dans la vie de son enfant. MAIS, il considère l'allaitement comme un obstacle à son implication, et ses arguments me font friser le poil des jambes!

Voici quelques phrases tirées de son texte:

«Je sais que le lait maternel est vraiment bénéfique pour le bébé, mais les laits artificiels s’en rapprochent de plus en plus. Ils sont très bien faits.»
Ils sont sûrement très bien faits, mais ils ne seront jamais aussi bons que le lait maternel, ce dernier étant constamment en train de changer selon les besoins du bébé. Le lait n'est pas le même selon l'âge du bébé, la fréquence des boires, et même du début à la fin de la tétée. Croire que les laits maternisés sont aussi bons ou presque que le lait maternel, c'est aberrant! 

« Et puis, d’après ce que j’ai entendu, il faut allaiter au minimum six mois pour qu’il y ait un impact sur la santé de l’enfant.»
Qu'il donne ses sources! Dès la première tétée de colostrum, un bébé tire des bienfaits considérables!

« je trouve que l'allaitement est incompatible avec le monde dans lequel on vit. Je ne vois pas très bien comment une femme peut continuer à donner le sein, tout en reprenant le travail.»
D'où les congés parentaux? Je conçois que l'allaitement est plus compliqué quand la maman retourne au boulot, mais normalement cela ne se fait pas avant plusieurs mois, mois pendant lesquels elle peut allaiter son bébé facilement.

«Ce qui me gène surtout dans l'allaitement, c’est que la femme doit faire le boulot»
Ce qui laisse tout le temps à l'homme d'accomplir d'autres tâches domestiques et qui sera tellement apprécié par maman! 

«Je pense aussi que si ma femme avait continué à allaiter, cela aurait pu compliquer notre vie de couple. Pour moi, la poitrine représente la sensualité, la sexualité. Ce n’est pas quelque chose qui appartient à ma fille»
Ça prend bien un homme pour dire ça! Avant même que les seins deviennent des objets sexuels, ils étaient la source de l'alimentation des bébés. Ils appartiennent au bébé dès la conception puisque les seins se préparent déjà à nourrir le nouveau-né. Cet homme qui semble aimer tellement son enfant devrait concevoir que son enfant pourrait tirer beaucoup plus de bienfaits des seins de sa femme que lui-même!

mardi 24 février 2015

Craquelins de type «Biscuit Soda» version bébé

Bébé Hibou adore les biscuits Soda. Et c'est super pratique pour le faire patienter pendant que je prépare son repas. Mais je me suis mise à m'inquiéter de leur valeur nutritive quand j'ai constaté qu'il en avait mangé presque toute une boîte en une semaine... J'ai donc décidé d'en faire avec des céréales pour bébé afin qu'il grignote quelque chose qui est un peu meilleur pour lui.



Ingrédients:
- 1 tasse de farine tout usage
- 2 tasses de céréales pour bébé (j'ai utilisé celles au blé)
- 1/2 c. thé de bicarbonate de soude
- 1/2 c. thé de sel
- 1/4 tasse de shortening végétal
- 3/4 tasse de lait (j'ai utilisé du lait de vache, mais je serais curieuse de savoir si ça fonctionne avec du lait de soya, d'amande, préparation pour nourrissons, ou même du lait maternel pour accommoder les bébés intolérants aux protéines bovines. Si vous faites le test, merci de me donner vos commentaires sur ma page Facebook).

- Mélanger les ingrédients secs dans un grand bol, puis incorporer le shortenig végétal à la fourchette jusqu'à une texture granuleuse.
- Former un puits, et ajouter le lait d'un coup. Mélanger puis pétrir jusqu'à l'obtention d'une belle pâte homogène.
- Abaissez la pâte sur une surface enfarinée jusqu'à une épaisseur de 2-3mm (les miens sont trop épais à mon goût)
- Couper les biscuits à l'aide d'un couteau à pizza, ou si vous avez des enfants plus vieux, c'est l'heure de sortir les emportes-pièces.
- Placez les biscuits sur une plaque recouverte de papier parchemin, faire des trous avec une fourchette.
- Envoyez au four à 375F pour 12 minutes, ou jusqu'à ce qu'ils soient dorés.

Ils seront encore mous à la sortie du four, mais laissez-les sécher à l'air si vous les voulez bien secs. Conservez dans un plat hermétique ou au congélateur.


Ouate de Phoque sur Facebook



J'en reviens juste pas... Non mais faut-tu être complètement ignorante pour poser une telle question? Dans quel monde vit cette mère pour ne pas être au courant des effets néfastes de la cigarette? Je suis tellement outrée par cette question que j'en perds mes mots, C'est juste n'importe quoi! Pauvre enfant!

lundi 23 février 2015

Bébé aussi a besoin de respirer

Bébé-Hibou aura 8 mois demain, déjà! 8 mois de bonheurs au pluriel certes, mais 8 mois de nuits massacrées, de ménage qui s'accumule, de lavage toujours à refaire. 8 mois d'amour infini, d'inquiétude, de remises en questions, de lecture sur les bébés, etc. 8 mois où parfois, j'aurais eu besoin d'un break, sans en avoir.

En 8 mois, Bébé-Hibou ne s'est jamais fait garder. Parce que c'est un bébé-à-maman, qu'il panique quand il voit des étrangers, que nos familles et amis habitent loin et que la distance en fait des étrangers pour lui. Que la perspective de le faire garder alors qu'il a besoin de moi m'enlève toute envie de prendre du temps juste pour moi. Même quand je n'ai pas le choix de le laisser à Papa-Hibou pour X raison (ce qui se compte sur les doigts d'une main), je me presse, je ne suis pas capable de décrocher, je sais au plus profond de moi que mon bébé me demande et je ne peux pas supporter de ne pas répondre à son besoin. Comme de fait, dès mon retour, Bébé-Hibou me fait comprendre par ses pleurs et ses bras tendus que je lui ai terriblement manqué. Et cette image me hante quand j'aurais donc besoin de respirer un peu.

Mais je me confesse, je ne le fais pas garder aussi parce que je n'ai pas confiance. Ça me tue de juste imaginer l'abandonner à quelqu'un qui, peut-être, n'aura pas ma patience, serait porté à le laisser pleurer, ne lui donnerait pas des bonnes choses à manger, ne ferait pas bien sa routine.... ne serait pas moi.

Alors Bébé-Hibou nous suit partout: à l'épicerie, en promenade, dans les magasins, chez des amis, etc. On pense nos sorties en fonction de ses besoins: sa nourriture, un endroit pour le changer, les siestes, la poussette, la température, etc. c'est juste un peu plus d'organisation, mais c'est devenu naturel.

Et je vois sur les médias sociaux des mamans qui font garder leur bébé pour aller faire l'épicerie, pour sortir avec des amis, pour une soirée d'amoureux, pour dormir, pour avoir la paix. Je suis bien placée pour comprendre le besoin de respirer, mais j'avoue avoir du mal à comprendre la nécessité de faire garder son bébé chaque semaine pour faire des commissions. Ça aime tellement ça voir des nouvelles choses un bébé! Bébé-Hibou adore aller magasiner, il charme toutes les vendeuses sur son passage, tripotte tout ce qui se trouve à proximité (alors je prends toute la place dans les allées parce que je me place au centre, là où ses petits bras ne peuvent rien atteindre!) et on joue, on rit, on fait des bêtises. Un rire de bébé, ça rend les gens heureux.

Finalement, je trouve que de faire garder un bébé très souvent pour respirer, ça empêche de créer des moments privilégiés. Rien n'empêche de changer d'air AVEC Bébé. Lui aussi, ça lui fait du bien de sortir de la maison et de faire quelque chose de nouveau.

Alors quand j'en ai ma claque de mon bébé, je sors, mais avec lui. Et on s'en va s'amuser. Et finalement, je me rends compte que ce n'est pas de mon bébé que j'ai besoin de me détacher, mais du fait que je ne suis pas capable de faire mes tâches à la maison parce qu'il a besoin de mes bras tout le temps. En sortant, le ménage ne se fait pas, mais au moins, je ne le vois pas!

mercredi 18 février 2015

Mes apprentissages de nouvelle maman #21 à 30

#21- Même si certaines journées semblent interminables, à chaque fois qu'il est temps de changer la page du calendrier, j'ai le sentiment que je venais juste de le faire.

#22- Peu importe l'atrocité de la nuit, Bébé ne s'en souvient pas. Il est prêt à commencer et vivre sa journée comme d'habitude. Tant pis pour la fatigue de maman.

#23-  Le sommeil est une obsession: routines des siestes, nombre d'heures totales pour la nuit, ce qui a influencé le tout pendant le jour, etc.

#24- Tout ce qui ne ressemble pas à un jouet est mille fois plus intéressant.

#25- Pouvoir faire la vaisselle et reléguer Bébé à Papa pour une quinzaine de minutes est digne d'une séance de thérapie.

#26- La remise en questions fait partie du quotidien. Vouloir bien faire mène ma vie.

#27- Ma pharmacienne est devenue ma meilleure amie

#28- Faire une sieste avec bébé suppose un réveil brutal (claque dans le visage, coup de pied dans le ventre, hurlement soudain et strident)

#29- Le cliché «ça grandit vite» prend tellement de sens. Chaque journée réserve de nouveaux exploits.

#30- Quand la journée a été horrible, le simple fait de voir bébé s'endormir paisiblement suffit à retomber violemment en amour avec lui, et de se dire que finalement, la journée n'était pas SI pire que ça.



mardi 17 février 2015

Quand les priorités changent

Avant d'être mère d'un adorable petit bonhomme, j'étais une amoureuse inconditionnelle du monde animal. Il était clair dans mon esprit que les animaux feraient toujours partie de ma vie. Depuis que je suis avec Papa-Hibou, nous avons d'ailleurs adopté deux chats et un chien.

Tous ces animaux ont été adopté en sachant qu'un jour, ils vivraient avec nos enfants. Mes chats sont donc dégriffés et on a tout fait pour qu'ils apprécient la compagnie humaine. Pour mon chien, j'ai suivi des cours de dressage pendant deux ans, j'ai investi beaucoup de temps et d'argent pour en faire un animal obéissant, amical avec les enfants, bref, un futur compagnon de jeu inoffensif pour mes enfants.

Quand je voyais passer des annonces de gens qui voulaient se débarrasser de leurs animaux prétextant l'arrivée d'un bébé, ça m'enrageait. Pourquoi ils n'y avaient pas pensé avant de se reproduire? Je me suis juré de ne jamais faire partie de ces gens.

Puis, Bébé-Hibou est arrivé. J'étais persuadé que tout se déroulerait bien avec les animaux. Les chats s'en sont complètement foutu. Mais mon chien, ouf... C'est comme si j'avais amené un nouveau jouet à la maison, mais que je lui refusais l'accès. Elle agissait exactement comme quand je mets un biscuit sur le sol et que je la fais attendre, elle attend juste le «ok, vas-y» pour se précipiter dessus.

Ben elle regardait mon bébé exactement comme ça. Elle attendait que je lui donne le «ok». Pendant des semaines, elle était hyper surexcitée, ne comprenant pas que je mette autant de temps avant de lui dire qu'elle pouvait ramasser son nouveau cookie. Les bras pleins, une césarienne récente qui restreignait mes mouvements, j'ai dû la contrôler comme je pouvais en la repoussant avec mes pieds. Ça s'est calmé heureusement.

Elle a vraiment failli prendre la porte. Elle a complètement perdu ma confiance. Et surtout, elle a compris que quand j'ai le bébé dans les bras, il lui est possible de faire des conneries sans que je puisse intervenir. Elle m'énerve chaque jour un peu plus. Et je comprends maintenant ces gens qui se débarrassent de leurs animaux.

Par principe, je ne veux pas m'en défaire. Je l'ai adopté, j'en ai la responsabilité. Et je sais qu'un jour, elle sera la meilleure amie de mon fils et qu'ils s'épuiseront l'un l'autre à force de jouer ensemble. Je sais très bien que je regretterais de la laisser partir.

Mais bref, je voulais dire que j'ai beaucoup jugé ceux qui se débarrassaient de leurs animaux à l'arrivée d'un bébé, mais maintenant je vous comprends même si je ne peux me résigner à faire pareil. Par respect pour ces bêtes, trouvez-leur au moins une famille qui les aimera comme vous l'avez fait avant que vos priorités changent.

lundi 16 février 2015

La bulle qui éclate

La bulle, vous connaissez? Cet espace personnel indispensable dont la dimension dépend de l'individu. Certains ont des petites bulles et ne se sentent absolument pas mal-à-l'aise quand quelqu'un est très près d'eux. D'autres ont des grosses bulles. C'est mon cas. J'ai besoin de mon espace, de beaucoup d'espace, c'est comme ça et ça a toujours été.

Mais là, j'ai un bébé. Le plus mignon de tous. Celui que j'allaite à la demande depuis plus de 7 mois. Que je berce et colle et bécotte. Avec qui je joue et que je brasse pour le faire rire. Que je trimbale partout pour faire les courses. Qui me suit partout, surtout aux toilettes, en se trainant à quatre pattes. Dont le jeu préféré est de s'accrocher à moi, de s'agripper à mes vêtements pour se relever de sorte que je suis toujours en train de replacer mon linge parce qu'il me déshabille constamment.

Confession: des fois là, j'm'ennuie de ma bulle. Des fois là, j'ai besoin d'espace, de respirer, de tranquilité. Des fois, j'ai besoin d'être moi et d'avoir la paix.

Mais j'suis une maman. Bébé passe avant ce que je peux désirer. Faque la bulle est pétée pis j'dois faire avec.

vendredi 13 février 2015

Anti-vaccins, je vous déteste!

Ma philosophie de base dans la vie, c'est le «vivre et laisser-vivre», le respect, la tolérance des différences.

Le mouvement anti-vaccin m'a toujours laissée un peu indifférente. Je suis convaincue de l'utilité des vaccins et j'ai toujours fait vacciner mes animaux, et maintenant mon enfant. Je ne me pose même pas la question, je sais que c'est nécessaire, je sais que c'est grâce à ces injections que de graves maladies sont presque éliminées. Je sais que je nous protège de cette façon. Ma réflexion s'arrêtait là jusqu'à il y a quelques jours.

Parce qu'il y a quelques jours, j'ai appris que la rougeole s'était installée au Québec. Une maladie hyper contagieuse, hyper dangereuse et qui avait pratiquement disparue grâce à la vaccination. Puis je suis tombée sur ce texte, et je me suis mise à rager contre les anti-vaccins.

Grâce à votre inconscience collective, à votre incapacité à chercher vos informations aux sources pertinentes, à vos convictions que l'industrie pharmaceutique est corrompue au point de vouloir détruire l'humanité une injection à la fois, grâce à vous, nous sommes tous en danger. Bien sûr, je suis vaccinée. Mais mon fils ne l'est pas encore, il n'est pas rendu là.

Grâce à vous, je dois devenir parano et vivre avec la peur que le virus se trouve partout. J'ai peur de sortir de chez moi et d'amener mon fils dans les endroits publics.

Vivre et laisser-vivre, ça allait jusqu'à ce que vous mettiez la vie de mon fils en danger. Maintenant, je vous déteste ouvertement, et je n'ai absolument plus l'intention de respecter vos convictions. J'espère que vous aussi, en ce moment, vous vivez ce sentiment horrible de la peur que vos propres enfants attrapent une maladie que vous avez laisser renaître.

Vos enfants ne méritent pas ce qui arrivent, mais vous oui. Et nous qui vaccinons nos enfants ne méritons pas d'être aussi effrayés face à une maladie pour laquelle ils sont trop jeunes pour être protégés, mais assez vulnérables pour l'attraper.

Je vous déteste.

mercredi 11 février 2015

Débats sur le «laisser pleurer»

Je me promène beaucoup sur les médias sociaux. Habitant en région éloignée depuis peu, c'est pas mal l'endroit où je peux avoir une vie sociale facilement accessible. Je suis sur plusieurs groupes de mamans où je pige plein d'informations, mais aussi où parfois, mon coeur de mère fait un sacré saut.

Souvent, je lis des débats infinis. En fait, débat n'est pas vraiment le bon mot parce qu'un débat, c'est fait dans le respect, sans attaques personnelles. Ce que je lis souvent, ce sont de grosses engueulades. Et la majorité du temps, le sujet principal tourne autour du «laisser-pleurer» pour apprendre à un bébé à s'endormir seul.

D'un côté, on a les maternantes, dont je fais partie, qui sont contre le laisser-pleurer et qui répondent aux besoins de leurs enfants aussitôt qu'ils sont exprimés. De l'autre, on le devine, les mamans qui laissent pleurer leur bébé selon diverses «méthodes» pour, soi-disant, leur apprendre à s'endormir seul et à gérer eux-mêmes leur anxiété.

S'il y a une chose que je veux que l'on retienne de cet article, c'est qu'il n'y a rien de bon dans le dénigrement d'une personne qui ne pense pas comme nous. Laissons-lui le bénéfice du doute et prenons pour acquis qu'elle veut bien faire, mais qu'elle n'a pas les bonnes informations. Dans vos arguments, tenez-vous en aux faits et aux conseils bienveillants et sincères. Vos commentaires seront bien mieux reçus s'ils ne sont pas teintés de jugement et d'indignation.

Maintenant, pour ce qui est du laisser-pleurer, soyons clairs, les études le prouvent, il n'y a rien de bon là-dedans. Mis à part le sommeil des parents. Sauf que, il est évident qu'on ne fait pas des enfants en pensant pouvoir dormir comme bon nous semble, à moins d'être complètement égoïste ou franchement ignorant.


Bref, quelques faits sur les pleurs et le «laisser pleurer» :

- Les pleurs d'un bébé sont le seul moyen dont il dispose pour s'exprimer. En le laissant pleurer, on refuse de répondre au besoin qu'il manifeste. On pense souvent qu'il a faim ou que sa couche est sale, mais tout comme ses parents, un enfant a aussi besoin de réconfort et de proximité.
- Le niveau de l'hormone du stress (cortisol) sécrétée par un bébé qu'on a laissé pleurer demeure très élevé plusieurs jours après qu'il ait cessé ses pleurs. Ce qui signifie que même s'il ne pleure plus, bébé reste très stressé de se retrouver seul dans son lit, sans personne pour le réconforter. De leur côté, les parents pensent que le problème est résolu, mais en fait, le problème est toujours présent. Il est seulement devenu silencieux. À mon sens, c'est encore pire: l'enfant «comprend» désormais qu'il est inutile de manifester sa détresse à ses parents.
- Des études ont montré qu’un bébé qu’on ne laisse pas pleurer va pleurer moins longtemps par la suite qu’un bébé qu’on a laissé pleurer. Le premier est en confiance, il a intégré qu’on ne va pas le laisser pleurer et que son entourage va agir pour son bien-être.
- Un bébé est incapable de faire des caprices et de manipuler ses parents avant l'âge de 12 mois.

Mon expérience personnelle avec Bébé-Hibou

Alors que j'étais encore enceinte, il était clair pour nous que Bébé-Hibou dormirait dans son lit pour la simple et unique raison que je ne fais pas confiance au cododo. En fait, je nous fais pas confiance. J'avais (et j'ai toujours) peur de sacrifier mon sommeil pour ne pas écraser Bébé-Hbou, puis devenir épuisée au point de devenir «comateuse» et de l'écraser sans m'en rendre compte. Ou que Papa-Hibou le fasse. Bref, c'était pas pour nous. Mais hors de question de le laisser pleurer.

À notre retour de l'hôpital, il nous aura fallu plusieurs jours pour que notre poupon accepte de rester dans son lit. On allait le réconforter au moindre pleur, on le berçait jusqu'à ce qu'il se calme et se rendorme, puis on le redéposait. Au fil des jours, le temps s'étirait entre le moment où on le laissait bien endormi dans son lit et le moment où il nous demandait près de lui. Puis, il ne pleurait plus. Quand il avait faim, il m'appelait, tout simplement. Je l'allaitais, il se rendormait, et ça allait jusqu'au prochain boire. Les pleurs du dodo, chez nous, n'auront duré que quelques semaines. Mon fils ne fait pas ses nuits pour autant, il les fera lorsqu'il sera prêt, mais il n'est pas angoissé à l'idée qu'on le laisse seul dans son lit, dans le noir. Il sait que nous allons répondre à ses besoins, il a confiance que nous ne sommes pas loin.


L'entendre pleurer, ça me fend le coeur. La nature a fait en sorte que le bruit des pleurs soit puissant et ne puisse être ignoré. Au final, laisser pleurer son enfant, c'est aller contre la nature humaine...



Quelques sources consultées pour cet article, mais plein d'informations viennent de lectures précédentes que je n'ai pas inscrites ici:
- http://naitreetgrandir.com/fr/nouvelles/fiche.aspx?doc=20120912-dodo-laisser-pleurer-bebe
- http://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/soins/fiche.aspx?doc=naitre-grandir-bebe-pleurs-comprendre
- http://www.grainedecurieux.fr/bebe/eveil-et-developpement-de-bebe/pages/faut-il-laisser-pleurer-un-bebe.aspx



Galette déjeuner pour bébé anti-purée

Bébé-Hibou a commencé à varier son alimentation avec des purées, même si j'étais tentée par la DME (googlez ça :p), mais ça me faisait trop peur pour plonger. Toutefois, à voir mon petit glouton tout avaler avec appétit, j'ai commencé à lui donner des morceaux de fruits et j'ai été surprise de constater qu'il se débrouillait très bien avec ses deux minuscules dents!

Puis, vint un jour où il ne voulait plus être nourri à la cuillère. Pour les fruits et les légumes, c'est simple. Mais pour les céréales, il m'a fallu user d'un peu de créativité. Je vous partage donc une recette de galette que j'ai adapté pour pouvoir remplacer la ration de céréales du matin et du soir. Mon pharmacien approuve et félicite l'initiative!

Ingrédients:
- 3 jaunes d'oeuf (ou 2 oeufs entiers si les blancs d'oeufs sont intégrés)
- 2 c.s. d'huile végétale
- 1 tasse de pruneaux
- 2 bananes écrasées
- 2 tasses de céréales de bébé au choix

- Faites bouillir les pruneaux dans 1 tasse d'eau pour les réhydrater. Quand il n'y a presque plus d'eau, écrasez-les à la fourchette pour en faire une purée.
- Mélangez tous les ingrédients
- Sur une plaque recouvertes de papier parchemin, faites des boules de 2 c.s. de pâte.
- Envoyez au four à 350 F pendant environ 30 minutes.

Le résultat donne l'impression qu'il manque de cuisson, mais non. Si c'est sec sur le dessus et que la galette se tient, c'est prêt. Je vous suggère de congeler les galettes pour en assurer la fraîcheur.

Bébé-Hibou adore!

jeudi 5 février 2015

Bon voyage, Bébé-Ange

Un calvaire que je ne souhaite à personne.

J'étais sur le point d'avoir mon premier suivi chez mon médecin pour ma nouvelle grossesse. J'avais terriblement hâte d'y aller pour entendre un coeur, pour être rassurée de la réelle présence de Petit-Ange vu que je n'ai eu aucun symptôme de grossesse mis à part le test positif. Aucune nausée. Pas de douleurs aux seins. C'était louche.

La veille de mon rendez-vous, petit saignement. Rien de super alarmant, je sais que plusieurs grossesses s'accompagnent de saignements et que ça peut être le signe de rien du tout. Mais je trouve ça stressant quand même et je vais direct à l'urgence.

Prises de sang. Taux d'hormones correct. Échographie de fortune qui élimine la possibilité d'une grossesse ectopique, mais qui laisse planer le mystère sur ce que contient mon utérus. On me planifie une échographie d'urgence pour le lendemain à l'hôpital.

On me dit qu'il y a bien quelque chose dans mon utérus, mais c'est beaucoup trop petit pour être un embryon de l'âge où il est supposé être. Retard de croissance? Menace de fausse couche? Fécondation plus tard que je pensais? On me planifie d'autres prises de sang pour suivre l'évolution de mon taux d'hormones, et on me demande de repasser une échographie la semaine suivante.

Le lendemain de la première échographie, le résultat de ma prise de sang me frappe de plein fouet: le taux d'hormones a chuté. J'étais en train de faire une fausse couche. J'étais en train de perdre mon bébé.

Plus tard la même journée, les contractions ont commencé. Régulières et douloureuses. J'étais littéralement en train d'accoucher. Mais à la différence d'un accouchement normal, chaque contraction ne me rapprochait pas du moment où j'allais serrer mon enfant contre moi, mais me ramenait brutalement à la cruelle réalité de la mort de Bébé-Ange.

Les contractions ont duré plus de 24h. J'ai perdu beaucoup de sang, beaucoup de caillots/tissus/lambeaux divers. J'ai pleuré ma vie. C'est une torture autant physique que psychologique et je ne la souhaite à personne.

Il y a une semaine maintenant. Je suis encore triste, mais j'ai eu le temps de rationaliser un peu. J'aime mieux attendre encore un peu et avoir un enfant en santé qu'avoir eu maintenant un enfant très malade. Bébé-Hibou va avoir l'exclusivité encore quelque temps. On va se réessayer plus tard.

Bébé-Ange n'avait pas la force d'affronter le monde. Papa-Hibou et moi, on va attendre que tu sois prêt à revenir nous voir.

Bon voyage, Bébé-Ange.