lundi 29 septembre 2014

Jour ou nuit, nuit ou jour?

Bébé-Hibou est âgé de 3 mois, déjà. Il m'apporte tellement de joie, tellement! Il ne rit pas encore, mais il sourit joyeusement, gazouille dans un langage que je m'émerveille à découvrir et tente de comprendre, gigotte d'excitation quand il me voit arriver près de son lit le matin, tente de bouffer tout ce qui passe près de sa bouche, etc. Bref, un adorable poupon qui fait de moi une Maman-Hibou absolument comblée.

Mais (il en faut toujours un, n'est-ce pas?), ça fait 3 mois que je ne dors pas. Pas surprenant, vous me direz, c'est un nouveau-né! Et vous avez raison, mais (!) pendant ces trois mois, mon fils a développé une fâcheuse tendance que je m'efforce à rectifier depuis des semaines, sans résultat. C'est que, voyez-vous, Bébé-Hibou inverse le jour et la nuit. Je m'explique: si je le laisse aller, il peut dormir profondément et sans interruption pendant 3-4 heures le jour, se réveiller pour boire et se rendormir presqu'aussitôt. La nuit toutefois, et à mon grand désarroi, il demande à boire maximum aux deux heures (mais plus souvent aux heures), et il est hyper agité, enjoué et souriant dès que j'arrive dans sa chambre pour répondre à son besoin. 

Bref, je ne m'attends pas à ce qu'il fasse ses nuits prochainement, mais s'il arrive à intégrer la «bonne» notion du jour et de la nuit et à inverser ses habitudes, ça me ferait tellement du bien! 

Alors j'essaie de structurer son horaire et de le laisser dormir deux heures l'avant-midi, même chose l'après-midi. Je le couche toujours dans son lit. Le jour avec les rideaux ouverts et du bruit dans la maison; le soir suite à son bain et avec une musique douce dans le noir. Le jour, je tente par tous les moyens de le tenir éveillé, mais il sombre dès que je le dépose, le promène (en porte-bébé ou en poussette) ou l'allaite (bref, dès que je ne suis plus en train de «jouer» avec lui). À l'inverse, la nuit, c'est le bébé le plus heureux et le plus ouvert à la stimulation du monde! J'essaie d'implanter cette «structure» depuis quelques semaines déjà et je n'ai aucun résultat concluant, je me demande même si la situation n'a pas empiré. 

Je ne sais plus quoi faire pour aider mon fils (ainsi que moi-même, soyons francs) à dormir «aux bons moments». Pour l'instant, je m'accroche à l'espoir que la situation se réglera d'elle-même quand il mangera solide et donc, qu'en plus de la routine du sommeil, une routine de repas bien définie s'installera. D'ici-là, je fais ce que je peux...