lundi 20 octobre 2014

Une mère, c'est parano. Preuve #352

En fin de semaine, on est allés acheter un abri d'auto pour l'hiver. Ben oui, déjà.

À notre retour à la maison, Papa-Hibou me demande de l'aider à transporter la très lourde boîte jusque dans le cabanon, que ça ne prendrait que deux minutes, qu'on pouvait bien laisser Bébé-Hibou dormir dans l'auto pendant ce temps.

Ça résonne dans ma tête. Laisser un bébé dans l'auto.

Laisser. Un. Bébé. Dans. L'auto.

Et j'essaie de rationaliser: il fait 8 degrés Celcius dehors. Pas de soleil. C'est assez venteux, un vent frette qui gèle les doigts. C'est absolument impossible que la température monte à un niveau dangereux en 2 minutes (mettons 5 si on exagère) à l'intérieur de la voiture. C'est même bien plus confortable en-dedans qu'en-dehors.

Mais je suis une mère. Par conséquent, j'suis un peu (beaucoup) parano. Je revoie les tragiques «enfants oubliés» dans des voitures chaque été et les commentaires assassins sous les articles rapportant ces événements. Je me remémore vaguement des témoignages où la DPJ avait été injustement impliquée dans des familles plus-que-correctes par des voisins qui ne se mêlent pas de leurs affaires. Bref, j'entrevoie plein d'affaires, mais surtout le jugement. J'ai de bons voisins et je suis pas mal certaine qu'ils ne me causeront jamais de problème.

Je sais pertinemment que mon fils ne courre absolument aucun danger à rester dormir dans l'auto.


Mais, j'ai exigé qu'on ouvre les fenêtres de la voiture. Parano j'vous dis.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire